/image%2F0578860%2F20181026%2Fob_8bc65f_profil.png)
Aujourd'hui, seules 27 Mairies du Département de la Moselle sont équipées d’un dispositif de recueil des titres sécurisés.
Plus qu'une perte de compétence pour la grande majorité des communes, c'est la question du lien de proximité qu'elles entretiennent avec les usagers qui est en question.
Les demandes de carte nationales d’identité sont désormais effectuées, selon les mêmes modalités que les demandes de passeports biométriques.
Il en résulte la suppression d’un service de proximité pour nos concitoyens et plus particulièrement pour les plus vulnérables d’entre eux, qui n’ont pas forcément de moyens de locomotion ou encore qui ne sont pas équipés de l’outil internet.
Aujourd’hui, force est de constater que cette mesure a engendré, outre la dégradation de la qualité du service public de proximité, un allongement inacceptable des délais d’accueil de la population et de traitement des demandes.
Nos communes se voient ainsi amputées d’une mission pourtant essentielle pour le maintien du lien avec les citoyen(e)s.
Dès 2016, par courrier adressé au Préfet, d’une part et au travers d’une question écrite au Gouvernement, d’autre part, j’interpellais les services de l’Etat.
J’ai alors proposé que soit conservé, pour les communes qui le souhaitent, cette compétence et donc la nécessité pour l’Etat de déployer les moyens nécessaires à la continuité de ce service public de proximité.
La réponse des Services de l'Etat se voulait alors rassurante. L'efficacité du dispositif n'étant pas incompatible avec le maintien de ce service, il nous faut maintenant exiger un audit de la situation et une concertation sur le sujet dans chaque département. C'est l'exigence d'un grand nombre de motions déjà votées par nos conseils municipaux et que le Gouvernement doit entendre.